Il permet de définir les trajectoires possibles en adéquation avec les objectifs retenus au niveau stratégique. Chaque trajectoire est ensuite transcrite dans une feuille de route tactique et un tableau de bord permettant le suivi en collaboration avec le niveau opérationnel.
Construit comme un outil d’optimisation, il permet de répondre à un problème complexe comportant plusieurs degrés de contrainte. En suivant trois étapes, il propose une sélection des méthodes appropriées, des ressources et une démarche à suivre pour mettre en œuvre les objectifs définis.
Il se traduit par un plan d’actions adaptées, compilant les pré-requis opérationnels et indicateurs de suivi.
La méthode s’organise en trois temps.
Dans un premier temps, elle propose une cartographie systémique des actions environnementales constituée de 46 catégories d’objectifs environnementaux, 126 actions normalisées, 46 chaînes d’actions et 121 interactions. L’objectif, les éléments nécessaires, les résultats, les compétences inhérentes au bon déroulement et les interactions générées caractérisent chaque action. L’idée est de pouvoir comparer les différentes approches environnementales (trajectoires) selon des critères identiques. L’entreprise peut ainsi explorer plusieurs trajectoires possibles pour chaque objectif. Grâce aux interactions identifiées, certaines trajectoires pourront répondre à plusieurs objectifs concomitamment.
Dans un deuxième temps, le module assure un mécanisme d’évaluation qui analyse et priorise les différentes alternatives de trajectoires. Il permet de trouver la trajectoire adaptée en tenant compte des préférences stratégiques (coût, délai, investissements, complexité…) et du contexte dynamique opérationnel. Les trajectoires sont alors identifiées et classées selon leur pertinence. Ainsi, si la trajectoire retenue doit faire face à des changements opérationnels au sein de l’entreprise, le module garantit de pouvoir en changer tout en préservant la ligne directrice.
Une fois la trajectoire idoine validée, le module propose la conception de la feuille de route environnementale. Elle organise le plan d’actions à déployer : calendriers, responsabilités de chaque métier impliqué, modalités de travail, flux de travail intégrés dans le processus quotidien.
La trajectoire se compose d’une série d’actions à mettre en œuvre. Pour chaque action, les pré-requis opérationnels sont clairement identifiés. Une action ne s’intéresse qu’aux éléments requis qui lui sont attachés : responsabilités, informations traitées, compétences requises. Cette décentralisation garantit la clarification des responsabilités et l’exécution du travail de chaque action.
Le tableau de bord permet d’assurer le suivi et la validation des objectifs et actions en corrélation.
La feuille de route, traduction opérationnelle de la trajectoire retenue à partir des objectifs stratégiques, crée l’interface de pilotage et le centre de ressources nécessaires au travail conjoint des niveaux tactiques et opérationnels. Les indicateurs de suivis du tableau de bord permettent de valider les objectifs attendus à chaque étape.